En cas de divorce par consentement mutuel, plusieurs possibilités s’offrent à vous. En voici quelques exemples :
- Vous décidez d'attribuer l'immeuble conjugal à l'un d’entre vous vous : un des époux reprend la part de l'autre, en lui payant une contrepartie (il « rachète » la part de l’autre). Dans ce cas, la prise en charge du remboursement de l’emprunt hypothécaire doit également être prévue (avec, le cas échéant, l’accord de la banque pour libérer l’un des deux époux).
- Vous préférez rester en indivision : vous avez la possibilité d’établir un pacte d'indivision, inclus dans les conventions préalables. Ce pacte ne peut vous lier que pour une durée maximale de 5 ans (mais cette durée est renouvelable indéfiniment). Il ne vous empêche pas de convenir ultérieurement du partage de ce bien ou de sa vente éventuelle, de commun accord.
- L’un de vous peut décider d'attribuer un immeuble personnel à l'autre, avec paiement ou non d'une contrepartie.
- La solution la plus commode consiste parfois à vendre l'immeuble, et à se répartir le prix suivant une clé de répartition choisie de commun accord. Vous pouvez même décider que le prix reviendra exclusivement à l'un d'entre vous.
- D'autres solutions se rencontrent plus rarement, comme la donation de l'immeuble aux enfants.
En cas de divorce pour cause de désunion irrémédiable, deux cas de figure peuvent se présenter :
- En cas d'accord, vous pouvez partager l’immeuble comme vous le désirer comme vous le désirez. Il vous suffit d'établir une convention de partage. Cette convention pourra s'inspirer du règlement transactionnel applicable dans le cadre du divorce par consentement mutuel.
- En cas de désaccord, vous devez demander au tribunal d'ordonner un partage judiciaire de vos biens. C’est ce qu’on appelle la procédure de « liquidation-partage », à savoir une procédure permettant le partage des biens en communauté ou en indivision (selon le régime matrimonial des époux).